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L'Espace du Calme - le blog sophrologie & feel-good de Laurence Roux-Fouillet
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1 novembre 2020

Comment la sophrologie peut-elle vous aider pendant le reconfinement ?

 

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Même si nous nous attendions à devoir plus ou moins restreindre nos déplacements et nos activités, ce reconfinement automnal est plus difficile à vivre que son petit frère printanier :
- parce que, justement, l'effet de nouveauté est passé, et nous savons maintenant à quoi nous attendre. Or, pour certains le premier confinement a été synonyme de surcroît de travail, quand pour d'autres il a rimé avec arrêt de l'activité (fermeture, chômage...). Toutes perspectives cauchemardesques que nous espérions ne pas revivre.
- parce que c'est l'automne, et que la météo joue encore plus sur notre humeur, sans compter que la luminosité, comme les jours, baissent, et perturbent la sérotonine (souvent qualifiée de "neurotransmetteur de la bonne humeur").
- parce que l'anxiété est remontée de plusieurs crans : incertitudes sur l'avenir, absence de perspectives, sentiment impuissance... Nous nous sentons pris au piège et sans action sur ce qui nous arrive.
- parce que s'y ajoutent des événements récents et violents, auxquels les chaînes d'informations nous confrontent en permanence : attentats, agressions qui semblent "nous guetter au coin de la rue".
- parce que nous sentons bien que les émotions s'affrontent en nous : peur, colère, abattement ou frustrations nous épuisent...

Depuis la rentrée de septembre, les sophrologues - comme d'autres thérapeutes - constatent une flambée de mal-être chez les personnes qu'elles reçoivent : de la simple inquiétude à la dépression possible (pour laquelle, au moindre doute, nous orientons, bien évidemment, vers les médecins), en passant par des manifestations plus
bénignes mais quotidiennes, comme le stress permanent, les troubles du sommeil, les crises d'angoisse et même les comportements agressifs (je vous renvoie à cet article sur le Covid burn-out). Ces manifestations sont particulièrement aigues chez les enfants et les adolescents.

 

Je suis d'un tempérament optimiste, mais je dois cependant constater que la période est aussi morose qu'inédite.

Alors, que faire quand on ne peut "rien faire" ?

Je déteste l'idée de subir. Il est donc urgent de s'occuper de soi (pour pouvoir aussi bien prendre en charge les autres lorsque c'est nécessaire) et de veiller à notre santé mais aussi à notre équilibre psychologique et émotionnel. La sophrologie offre, à ce titre, un panel d'outils. 
En cette période de reconfinement, de menaces terroristes, d'incertitudes, elle peut contribuer, grâce aux techniques que nous enseignons à nos clients :
- à calmer les manifestations de l'anxiété (en particulier l'oppression et le mal de ventre),
- à décrisper les tensions dues aux mauvaises postures (télétravail) mais aussi aux sur-tensions liées au stress,
- à faire des pauses en journée, pour récupérer quand on travaille sans s'arrêter plusieurs heures d'affilée,
- à canaliser les pensées négatives et autres ruminations, notamment pour veiller à l'équilibre vie professionnelle/vie privée,
- à garder sa concentration, surtout quand on travaille en dehors du bureau,

- à retrouver un sommeil complet et réparateur,
- à conserver un mental positif,
- à entretenir sa motivation...

Je dois dire que dans cette période, je me sens encore plus utile que d'habitude (dusse ma modestie en souffrir !). Parce que se faire aider avec la sophrologie peut vraiment faire la différence, et aider à "tenir", jusqu'à ce que la situation évolue. Tout tunnel a une issue, et dans les circonstances les plus noires, nos ressources sont immenses, et notre capacité d'adaptation énorme - même si nous en doutons parfois.
Et ces accompagnements peuvent se faire aussi à distance, via la téléconsultation sur Doctolib, et sans limites géographiques (c'est l'avantage !), ou même directement dans les entreprises qui m'accordent leur confiance (dont certaines depuis des années) pour accompagner leurs salariés. Avec un avantage : la sophrologie se pratique partout, sans accessoires ni conditions péalables. 

Prenez grand soin de vous, mais ne négligez pas non plus votre santé mentale et votre équilibre psychique.

Laurence Roux-Fouillet
Sophrologue

Cet article est protégé par les lois relatives aux droits d'auteur. Toute reproduction, même partielle, doit citer ses sources.

Photo de Fernando Makoto provenant de Pexels

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