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L'Espace du Calme - le blog sophrologie & feel-good de Laurence Roux-Fouillet
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20 novembre 2019

Connaissez-vous vos sur-stresseurs ?

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Si le stress en lui-même n'est pas une "vue de l'esprit", mais un syndrome bien réel et de mieux en mieux connu, ses causes peuvent être multiples - et parfois variables d'une personne à l'autre.
Ce qui déclenche un état de stress est habituellement qualifié de "stresseur". Cet agent extérieur (un imprévu, une personne, un événemet, une situation...) comporte une part d'incertitude, ou un aspect sur lequel nous n'avons pas forcément de prise. Il présente un caractère suffisamment inhabituel pour être dérangeant, au point de nous amener à devoir "faire face", plus ou moins rapidement.

A l'origine, certains déclencheurs de stress sont classiques, pour ne pas dire immuables : une date à respecter impérativement, une échéance à tenir, un résultat précis à obtenir, une erreur à rattraper... Ce sont des stresseurs objectifs, qui s'imposent de manière relativemet identique, quelle que soit la personne qui y est confrontée. Par exemple, lorsque l'on doit prendre le train à une heure précise, cet horaire est valable - et le même facteur potentiel de stress - pour tous les passagers qui l'empruntent.

Mais d'autres stresseurs sont appréciés de manière variable d'une personne à l'autre. Certains s'en inquiètent, d'autres y sont indifférents. C'est le cas, par exemple, d'une prise de parole devant un public : pour certains il s'agit d'un challenge, pour d'autres d'un supplice. Cette dichotomie marque aussi la différence entre le bon ou le mauvais stress : soit il stimule, soit il pénalise. Je qualifie cette catégorie de déclencheurs de stresseurs subjectifs : ils varient d'une personne à l'autre. 

Il existe encore une sous-catégorie parmi ces stresseurs subjectifs. Selon notre personnalité, notre tempérament ou les expériences que nous avons vécues, il est fréquent aussi que nous nous rajoutions des stresseurs. Ceux-ci sont non seulement subjectifs, mais individuels. Ce sont des sur-stresseurs Et là, la liste est sans limite : niveau d'exigences, perfectionnisme, place que l'on accorde au regard de l'autre, tendance à l'auto-critique, syndrome du bon élève, doutes sur la légitimité, manque d'estime ou de confiance en soi, tendance à l'interprétation, besoin de contrôle ou désir de prouver... Certains sont d'ailleurs étroitement liés entre eux. Ala différence des stresseurs objectifs, on peut agir sur eux, pluisqu'ils ne dépendent que de nous - même s'ils fonctionnement la plupart du temps de manière inconsciente ou totalement conditionnée - par éducation ou habitude.

Le travail en sophrologie peut largement améliorer ces blocages et ces sources de pression supplémentaires, et ce de plusieurs manières :
- d'une part, en favorisant la prise de conscience, qui entraîne une connaissance de soi meilleure,
- d'autre part en apprenant à mobiliser ses ressources, plutôt que de focaliser sur ses manques ou ses défaillances,
- enfin en apprenant des techniques qui aident à débloquer certaines pensées ou croyances, pour dépasser ces moments ou situations mis à mal par les sur-stresseurs.
Une démarche qui installe une sensation de soulagement et une conscience plus affirmée de ce que l'on est capable de faire, et qui peut s'engager sur quelques séances individuelles.

Laurence Roux-Fouillet

Commentaires
N
Très intéressant, merci pour le partage.<br /> <br /> Belle journée, bises
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